En 2024, je me suis lancé dans la restauration complète d'une ancienne cabane de vignes dans la montagne noire, inaccessible en véhicule, principalement seul, dans le but de me former sur le terrain. La cabane était très abîmée : le toit de lauzes effondré avait entraîné la porte, la mezzanine, une partie des murs avec lui. Des arbres et un roncier étaient installés à l'intérieur.
Pour ce chantier tout a été porté à dos d'homme malgré le dénivelé, et parce que je n'ai pas eu de financement extérieur l'ensemble a été contenu dans une enveloppe de 1600 €.
Voici les étapes du chantier :
Membre de l'association Tous à Poêle, j'ai pu participer à de nombreux chantiers dont celui de la cabane de Boustigue où nous étions une douzaine pendant une dizaine de jours. Ancienne cabane pastorale délaissée, elle a été ouverte aux randonneurs sur volonté du conseil municipal.
A notre arrivée elle était dans un état d'abandon, la couverture a été refaite, ainsi que le remaniement des espaces et un équipement complet pour son nouvel usage.
Un accès pick-up a permis de monter tout ce qui était nécessaire.
En 2020, lors d'une mission de 14 mois dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises en tant que responsable sur le district de Crozet de l'entretien des refuges, j'ai participé à un chantier d'une quinzaine de jours où nous étions 4 au refuge de BUS (ou Baie Américaine).
Refuge à destination des scientifiques, il est soumis à des conditions extrêmes qui imposent un entretien régulier.
Nous avons refait l'ensemble des couvertures des deux abris, ajoutés des extensions pour protéger les murs, réparé les menuiseries, et appliqué de grandes quantités de peintures et lasures.
L'isolement extrême impose un approvisionnement soigné et sans oublis logistiques (10 jours de bateau depuis la Réunion puis approvisionnement en slings hélicos). Outils, matériaux et déchets sont soigneusement gérés.
En 2019, lors d'une mission de 14 mois dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises en tant que responsable sur le district de Crozet de l'entretien des refuges, j'ai participé à un chantier d'une quinzaine de jours où nous étions 4 au refuge de Pointe Basse, un ensemble de 5 bâtiments.
Refuge à destination des scientifiques, il est soumis à des conditions extrêmes qui imposent un entretien régulier.
Nous avons fait de diverses réparations sur les 5 abris, réparé les menuiseries, et appliqué de grandes quantités de peintures et lasures.
L'isolement extrême impose un approvisionnement soigné et sans oublis logistiques (10 jours de bateau depuis la Réunion puis approvisionnement en slings hélicos). Outils, matériaux et déchets sont soigneusement gérés.
Présente sur cette page comme une anecdote, elle signe le début d'une passion. J'ai construit cette cabane à mes 15 ans, enfant avec des yeux un peu plus gros que le ventre, en y mettant toutes mes économies (60€ dans 40m² de lames à volet 🤣).
Page mise à jour le 28 août 2025 à 22:25